Du haut de son mètre soixante-dix-huit, et de ses vingt et un printemps, Céline Nicolaï a dominé la compétition. Vendredi soir à Porticcio, mademoiselle porte le numéro 7 de la finale Miss Corse. Autant dire que ce chiffre, réputé pour ses vertus bienveillantes, va lui porter chance. Mais au-delà du symbole, Céline Nicolaï s'est distinguée lors de ses passages. Tantôt habillée puis en maillot de bain. Elle a brillé par son tempérament et sa spontanéité, ses facultés d'élocution devant un jury, présidé par Jo Mignucci enthousiasmé par « son aisance, son charisme, sa manière d'expliquer ce qu'elle envisagerait en cas de victoire, elle s'est exprimée avec intelligence. »

Une épreuve pas si facile, lorsqu'on sait qu'elle laisse parfois sans voix, les candidates submergées par le tract. Céline Nicolaï, elle, ne s'en laisse pas conter.

Une jeune femme cultivée

Hier matin, remise de ses émotions de la veille, la jeune femme a pris le temps de poser face aux flashs crépitants des photographes. Ce n'est qu'un début. Céline a quelque chose en plus, indéniablement. Un physique, doté d'une tête bien pleine. Une jeune femme cultivée, fan d'équitation, de danse et de littérature. « Particulièrement les romans autobiographiques anglo-saxons », confie-t-elle. Ce n'est pas tout, à la rentrée, elle sera une étudiante comme les autres, en première année de master d'informatique à l'université de Corse.

Enfin presque comme les autres. Est-il besoin de mentionner que la miss affiche des mensurations de rêve ? Lesquelles se résument à une série de chiffres évocateurs : 85-63-85. Sans régime, mais sans pour autant dévorer n'importe quoi, Céline cultive sa ligne gracile simplement en restant naturelle, équilibrée, saine. Ses parents émus, Virginia Battesti, et Francis Nicolaï, son grand-père Loulou Nicolaï, lui ont dit à quel point ils sont fiers d'elle.

Le maire de Venaco, où elle a été élue miss, en juillet, lui a même téléphoné hier matin pour la féliciter chaleureusement. Ses deux dauphines sont Tatiana Meloni et Marina Salini. Nos compliments !
Lucile Caïtucoli-ciattoni (Corse Matin/Nice Matin)